QUI SUIS-JE ?
Marie BELS
Praticienne en Constellations familiales et systémiques.
Membre de la COFASY.
Docteur en Architecture.
Géobiologue.
Langues parlées français et italien.
Après vingt-cinq ans de pratique de l'architecture, j'ai découvert les constellations en faisant des tours et des détours du côté de la physique quantique, de l'hypnose et du chamanisme.
Je me suis alors formée avec Catherine Hudovernick, dans la tradition de Bert Hellinger, et depuis, je continue à apprendre en participant régulièrement à des stages et des journées de constellations avec Eric Laudière, Ramoda Austermann, ou Christiane et Holger Lier.
Parallèlement, j'ai étudié la géobiologie afin de pouvoir harmoniser les lieux et les nettoyer de leurs mémoires délétères.
Ma profession d'architecte m'avait déjà amenée à explorer les histoires et les mémoires des lieux et des édifices, en particulier lorsqu'ils allaient être agrandis et/ou modernisés. Et dès mes études d'architecture à Venise, j'ai eu plaisir à plonger dans les vieux cartons des Archives et des Fonds anciens des bibliothèques, à la recherche de plans, de cadastres, de rapports et de lettres, souvent manuscrites. Rien n'était numérisé, Internet en accès libre et les ordinateurs portables n'existaient pas encore. Je cherchais à reconstituer l'histoire des lieux, à comprendre ce qui s'était passé, qu'est-ce qui était vraiment d'origine, qu'est-ce qu'il fallait garder, et surtout comment respecter l'existant tout en aidant à sa transformation.
J'ai publié un livre d'histoire de l'architecture : Sur les traces de Ledoux, ed. Parenthèses, 2004, dans lequel je retrace comment le jeune architecte du nouveau département des Bouches-du-Rhône a achevé la construction du palais de justice et des prisons d'Aix-en-Provence, sur les fondations de son illustre prédécesseur, Claude Nicolas Ledoux, laissées en friche par la Révolution française. J'ai enseigné le Projet d'architecture et la Méthodologie de la recherche dans deux écoles d'architecture parisiennes, j'ai travaillé pour le ministère de la Justice et puis aussi en agence, pour de nombreux concours d'architecture...
Aujourd'hui, avec les constellations, il me vient à penser que je continue ce travail d'exploration et de compréhension, lorsque j'accompagne celles et ceux qui plongent dans leur histoire, à la recherche des traces, des signes, des mémoires et des voix surgies des temps anciens. Et que je les aide à s'emparer de tout ça, et à le reconnaître comme le matériau précieux de leur vie présente et à venir, à leur rythme et à leur manière, avec, toutefois, une dimension supplémentaire.
Les constellations permettent de mieux se connaître, voire de se retrouver, mais il y a une dimension particulière dans cette pratique et ce qu'elle peut nous apporter. C'est un travail pour soi-même, en profondeur et sans jugement, qui me semble être, souvent, un cheminement de l'âme. Cela est particulièrement sensible dans les constellations en groupe, car nous sommes alors véritablement au service les un.e.s des autres, avec bienveillance et dans respect de nos histoires et de nos cheminements personnels. Et nous sommes toutes et tous égales/égaux, face à un mystère qui nous dépasse, avec l'aide des forces puissantes du champ énergétique que nous avons créé. Tout cela, aujourd'hui, est important et précieux.

